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Visant Dessinateur - Peut contenir des traces de piquant - [VC0513]
Dans le cadre des Vases communicants de mai 2013 et dont voici la liste, tenue grâce à la patience et au dévouement de Brigitte Celerier, j'accueille avec joie les dessins de Visant Dessinateur, bédéiste et militant féministe qui inversement offre en pâture mes textes qui correspondent aux phylactères imaginaires des personnages.
Nous avons décidé de donner à ce défi-partage un contenu féministe. [Ouais. Tant pis pour les machos et les machotes]
Ping-pong : chacun à notre tour, nous proposions à l'autre, qui d'une image à laquelle les textes étaient ensuite ajoutés, qui des textes
auxquels étaient par la suite ajoutés une image. Ainsi, le point rouge indique que la proposition vient de Visant, le bleu, qu'elle vient de moi.
Suivant la coutume de ces échanges, les images de Visant sont ici-même alors que mes textes sont chez lui.
Alors si vous voulez savoir ce que disent ou pensent les personnages, pas le choix, visez juste chez lui. Brrrrr... On a peur pour vous...
Et en grande primeur on vous annonce qu'on va collaborer bimensuellement. Prenez ça cool, essayez de ne pas traverser la fenêtre. Le Québec est pitoyable en matière d'urgence et de santé.
Visant Dessinateur sur Facebook
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Commentaires
10Le factotumMercredi 8 Mai 2013 à 02:39Carton bleu #2. Les deux protagonistes me semblent d'accord pour instaurer leurs conditions dans un partage équitable.
Mais j'aime bien les souliers à talons, moi…
Je dirais même plus! Tout ceci pourrait même faire cheminée quelques-unes et quelques-uns? Quand l'bâtiment va tout va...
Alors comme ça on commente, on cause, ah bravo !
Et en plus les gens sont contents ?! In-ad-mi-ssible !
C'est la porte ouverte à toutes les fenêtre un truc pareil, un peu de tenue...Facto,
Oui, tout à fait d'accord! Merci gros comme le ciel de venir commenter. C'est encourageant pour chacun d'entre nous!
5Le factotumLundi 6 Mai 2013 à 04:19Point un bleu. Visant a bien su imager tes deux premiers textes. La madame en a pris pour son rhume sur la première image.
Je te reviens pour les autres.
Merci EManola!
Cela fait vraiment plaisir. Tu vas nous revoir deux fois par mois, pas avec 10 par contre, mais on poursuit.
Zéo
3EManolaSamedi 4 Mai 2013 à 07:44Allo! Merci, Facto. Espérons que les amis de Visant toruveront qu'il n'a pas été non plus trop mal accompagné dans ce partage!
T'as lu les textes? Hâte de savoir ce que tu en penses. :)
Gnaf-gnaf
1Le factotumSamedi 4 Mai 2013 à 01:26Beau travail de joindre les dessins au texte. Tu vois Zéo comme tu es bonne accompagnée. Lalala lalère!
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Facto, tu peux en porter, si tu veux... Pour un homme ce ne serait pas pareil car c'est fait pour garder captif, empêcher de fuir et baloter le popotin (évaluer la facilité d'avoir des enfants via la largeur du bassin). Sur le plan symbolique, cela élève la femme à la/au statu/e/t d'objet superposé à la marchandise qu'elle est déjà. Excellent pour la colonne vertébrale et le dos aussi, et pour l'auto marchandisation. Pour un homme, c'est une symbolique transgressive, mais la trangression ne crée rien de nouveau. C'est une réaction à, un péché, un relent des idologies binaires permis/interdit.
La déconstruction des stéréotypes que nous portons chacune, chacun depuis avant même la naissance, qui nous ont imprégnés, est à faire des deux côtés, mais il faut dire les choses comme elles sont, les hommes ont un sacré retard. Par contre, les femmes sont fatiguées de perdre autant à force de lutter et sont souvent tentées de rentrer dans les moules tellement insistant de l'idéologie machiste patriarcale dont elles sont, nous sommes bombardées/s de partout.
C'est pour ça qu'il faut continuer le boulot! Pas de foulards, pas de talons. J'écrivais ça en 2006... J'espérais que les talons ne feraient pas fureur dans ce recul tragique en arrière. C'était oh que trop optimiste. Je ne parlerai pas de la multiplication des foulars, de la présence des niqabs à Montréal. Et chaque fois que cela est possible, à moins de déménager ailleurs, je fais la différence entre la prison et le prisonnier ou la prisonnière. Non pas que je sois infiniment libre et au-dessus de tout moi-même...